Le Syndicat national des enseignants–chercheurs (Synec) de l’université Omar Bongo mène actuellement un plaidoyer pour le retrait d’une « université numérique » implantée au sein de cette institution.

« Quelle est la base juridique de cette université numérique ? Comment une université peut-elle en héberger une autre ? » s'interroge le mouvement syndical. Ouvrir une université numérique face à l'instabilité numérique, le Synec a donc appelé à mettre fin à l'occupation "injustifiée" de la nouvelle université numérique située dans la Bibliothèque centrale universitaire, elle-même en mauvais état.

Pour sa part, la haute direction de l'UOB a rejeté les allégations selon lesquelles il s'agirait d'une installation universitaire illégale, sans fondement et douteuse. Au lieu de cela, désignez un chancelier, et cette université numérique a été créée pour asseoir la dématérialisation du service.

UOB fait face à un délabrement des installations, en 2021, le professeur Jean-Claude James, doyen de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) de l'établissement universitaire, devra suspendre les cours pour cause d'indisponibilité et de manque d'équipements de banc. La communauté étudiante souhaite voir la restauration de l'amphithéâtre, résidence et bibliothèque universitaire accélérée et achevée, dont les travaux (d'une valeur de 5 milliards de FCFA), entamés en 2014, ne sont pas encore achevés.

Fondée en 1970, l'UOB est la plus grande université du Gabon, elle compte environ 35 000 étudiants selon les autorités gabonaises. La modernisation de l'institution devrait aligner cet espace du savoir sur les standards des grandes universités d'Afrique et du monde.